Les études ayant commencé en 2022
Eye-Tracking au Montenvers : perceptions du retrait glaciaire
Responsable : Raffaella Balzarin (Edytem)
Résumé : Le changement climatique transforme considérablement les paysages glaciaires de haute montagne (Moreau, 2010; Garavaglia et al., 2012; Moreau, 2010) et ces changements s’accompagnent potentiellement d’une transformation dans la manière dont le paysage glaciaire est perçu par ses visiteurs. Sans avoir été clairement identifiés, les travaux menés autour de la Mer de Glace concernant la perception et le jugement des éléments du paysage par les visiteurs du site (Salim, Ravanel, & Gauchon, 2021) montrent que leurs jugements sont aussi complexes que la complexité du paysage lui-même. Ces récentes recherches, basées sur des méthodologies d’analyse de données verbales, peuvent être complétées et enrichies par l’analyse de l’exploration visuelle de la scène (la Mer de Glace à l’occurrence) grâce aux techniques d’eye-tracking.
L’étude qui se déroulera autour du 15 aout 2022, sur la terrasse panoramique du Montenvers (Chamonix), sera une étude « pilote » et aura comme objectifs d’identifier les objets du paysage regardés par les touristes. Ce pilote devra permettre de valider le protocole expérimental, la qualité de donnée (gaze data) et la pertinence de questions expérimentales et/ou des hypothèses formulées. Les résultats attendus concerneront la corrélation entre les concepts, issus des précédentes recherches, et les objets regardés. L’étude comportera un max de 15 sujets : des touristes qui voudront bien se prêter à l’expérience et qui seront invités à y participer, une fois arrivés sur la terrasse panoramique.
Les chercheurs impliqués dans cette étude sont Ludovic Ravanel CR–DR CNRS au Laboratoire Edytem et USMB et Emmanuel Salim Chercheur Assistant à l’UNIL-CIRM.
Cette étude est réalisée dans le cadre du projet “Aesthetic perceptions of the landscape of a shrinking glacier: evidence from the Mont Blanc massif”.
Biais BTA et éthylométrie
Responsable : Laurent Bègue-Shankland (LIP/PC2S)
Résumé : L’étude, réalisée sur le terrain (débits de boisson) teste dans quelle mesure l’ébriété (non manipulée) amplifie le BTA et l’effet médiateur de l’estime de soi.
Financement : 3 stages d’excellence
Effet d’une communication de santé mentale sur la recherche de soin à destination des jeunes
Responsable : Catherine Bortolon (LIP/PC2S)
Chargés d’étude : Louis Jambon (LIP/PC2S), Marie-Pierre Wilhelm (CERAG)
Résumé : L’objectif est d’étudier l’effet d’une communication utilisée par l’association Positive Minders sur la recherche des soins auprès des 18-25 ans. Il s’agira aussi
d’étudier le lien entre l’intention à rechercher des soins et les facteurs qui entravent la recherche du soin : Le manque de connaissances sur la maladie mentale,
la stigmatisation ou l’accès au soin. Nous mobiliserons entre 80 et 100 participant.es pour une enquête réalisable en ligne sur Qualtrics, diffusée via les réseaux
sociaux. Nous comparerons les réponses des participant.es après le visionnage d’un témoignage d’une personne atteinte de schizophrénie, par rapport aux
réponses après le visionnage d’une communication scientifique.
Financement : Appel à projet SFR santé et société
METASKET2 : Métacognition et basketball
Responsable : Céline Souchay (LPNC)
Chargés d’étude : Lise Brun(LPNC)
Résumé : Certains joueurs de basket disent pouvoir « sentir » que le ballon va aller dans le panier avant même de voir si celui-ci y rentre. Notre étude cherche à déterminer si cette affirmation est exacte : les joueurs de basket arrivent-ils à prédire l’issue de leur lancer sur la seule base de l’information proprioceptive, ou ont-ils besoin d’un minimum d’informations visuelles ? Cette capacité à prédire et à évaluer nos performances fait référence à la notion de métacognition. En laboratoire, elle est classiquement étudiée en demandant aux participants de rapporter la confiance qu’ils ont concernant des décisions qu’ils viennent de prendre. Ainsi, au cours de cette étude expérimentale, nous allons demander aux joueurs de basket de lancer à 100 reprises des ballons en direction du panier. Une fois que le ballon quittera les mains du participant, un capteur de force positionné sur son doigt enverra un message à des lunettes à cristaux liquides qui déclencheront une occlusion visuelle. Le délai de l’occlusion (i.e., le délai entre le moment où le ballon est lancé et le moment où l’information visuelle n’est plus disponible) variera au cours de l’expérience (0, 200, 400, 600 ou 800ms). Une fois le ballon lancé, le participant (qui portera également des écouteurs distribuant du bruit blanc pour éviter tout indice sonore) devra prédire si le ballon est à l’intérieur ou à l’extérieur du panier, puis réaliser un jugement de confiance sur la réponse qu’il vient de donner. Nous cherchons à savoir si la capacité des participants à prédire leurs performances et à adapter leur niveau de confiance dans leur précédente réponse varie en fonction de la quantité d’informations visuelles à leur disposition.
Financement : IRGA – CBH School
Journée du Laboratoire Sport et Environnement Social – Regards croisés sur les inégalités liées au genre et au statut socio-économique en EPS
Responsable : Aïna Chalabaev (SENS)
Chargés d’étude : Silvio Maltagliati (SENS)
Résumé : Cette journée d’étude a pour objectif d’envisager les inégalités liées au genre et au statut socio-économique en EPS. Au cours de cette journée, des regards variés seront proposés sur cette thématique, articulant les approches historiques, pédagogiques, socio-ethnologiques et psychologiques. De plus, des temps de réflexion collectifs seront organisés autour de l’étude de cas concrets : dans quelle mesure l’intervention de l’enseignant d’EPS peut-elle lutter contre, ou au contraire renforcer, les inégalités liées au genre et au statut socio-économique ? Des perspectives d’intervention concrètes seront formulées et restituées sous la forme de posters de manière à susciter des échanges avec les intervenants à cette journée.
Financement : Financement interne au laboratoire SENS
L’évaluation de la valeur sociale à travers le jugement des visages
Responsable : Anna Tcherkassof (LIP/PC2S)
Chargés d’étude : Arthur Chevalier (LIP/PC2S), Tiffany Subati (LIP/PC2S), Anna Tcherkassof (LIP/PC2S)
Résumé : Le visage n’est pas une toile vide, il permet de connaître le genre, la culture, l’âge d’une personne, etc. Pourrions traiter différemment une personne
différemment selon ce que son visage nous apporte comme information ? Beaucoup d’études se sont d’ores et déjà intéressées à l’évaluation de la valeur social
selon le genre du visage et l’émotion affichée par celui-ci ; cependant très peu d’études se sont intéressées à si l’on retrouvait des résultats similaires avec des
visages d’enfants.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet VALSE (La valeur sociale des émotions) porté par Pascal Pansu (LaRAC) et Anna Tcherkassof (LIP-PC2S) et qui vise à apporter des éléments en faveur de la
fonction des émotions dans le jugement social et la description psychologique des personnes. Il s’agit d’approfondir les relations entre les émotions, en
particulier les expressions faciales des émotions, et les valeurs associées au jugement d’autrui. L’objectif est de comprendre quel type de valeur les expressions
faciales des émotions réalisent : des valeurs ancrées dans le domaine interpersonnel (désirabilité sociale) versus des valeurs ancrées dans le fonctionnement
social (utilité sociale).
Identification des indicateurs d’acceptabilité d’un logiciel d’entraînement cognitif par le biais des instructions
Responsable : Emmanuel Monfort (TIMC)
Chargés d’étude : Christelle Nahas (TIMC-IMAG – LIP/PC2S)
Résumé : Le présent projet souhaite étudier les indicateurs d’acceptabilité et d’intention d’usage d’un logiciel d’entraînement cognitif (COVIRTUA Cognition) chez des
professionnels de la santé en formation ainsi que des personnes âgées sans troubles cognitifs connus, afin de caractériser les facteurs d’engagement qui
pourront favoriser l’accroissement des performances associé à l’entraînement cognitif et les facteurs qui caractérisent les situations d’abandon.
L’étude vise à
(1) identifier les indicateurs d’acceptabilité et d’intention d’usage de COVIRTUA Cognition chez des professionnels de la santé ainsi que chez des personnes
âgées sans troubles cognitifs connus qui ne connaissent pas le logiciel et (2) étudier l’influence des différentes formes de ces indicateurs.
La recherche
comparera des différentes formes de présentation de l’information liées aux instructions des exercices d’entraînement cognitif numérique afin de mieux
comprendre comment ces éléments influencent l’acceptabilité et l’intention d’usage
Financement : CIFRE – ANRT
La musique en bibliothèques
Responsable : Olivier Zerbib (Pacte)
Chargé d’étude : Pierre Le Quéau (Pacte)
Résumé : Ce projet de recherche vise à saisir les façons dont la musique se rend présente aux usagers des bibliothèques, à partir des collections et des animations de ces dernières, mais aussi plus largement au sein de pratiques d’écoute, de sorties ou instrumentales que ses publics déploient en partie grâce à elle.
L’objectif premier est d’étudier les façons dont les professionnels définissent leurs actions en matière musicale afin d’identifier d’une part les variations à l’œuvre dans leur environnement et au sein des divers établissements et d’autre part les évolutions que connaissent les services proposés et les pratiques des publics vus par les professionnels.
Le second objectif vise à saisir les façons dont les usagers des bibliothèques analysées par le premier questionnaire identifient les offres musicales en bibliothèques et les intègrent dans l’écologie de leurs pratiques musicales.
Financement : Convention Bibliothèque Publique d’Information / UGA
Étude du lien entre les différentes caractéristiques des pensées positives et les idées de grandeurs dans la vie quotidienne : une méthode d’échantillonnage par expérience
Responsable : Catherine Bortolon (LIP/PC2S)
Chargés d’étude : Marine Perrin (LIP/PC2S), Inès Rochegue (LIP/PC2S), Lucie Cabric (EPSYLON), Morgane Diabinho (EPSYLON), Ugo Macota (EPSYLON), Cassandre Beudin (EPSYLON)
Résumé : L’étude consiste à explorer l’implication des pensées positives dans le développement et le maintien des idées de grandeurs. Elle se déroulera sur 7 jours à l’aide de l’application PIEL Survey. Le participant voulant participer devra remplir les critères d’inclusions suivants : avoir 18 ans et plus, parler couramment français, avoir un téléphone sur lequel il peut télécharger PIEL Survey et un score inférieur ou égal à 2 pour moins de 5 items parmi les 9 au PHQ-9. Ainsi, dans une première partie, les personnes voulant participer devront remplir le PHQ-9 (échelle évaluant le degré de dépression). S’ils ne sont pas éligibles, ils seront renvoyés directement à la fin de l’étude. Dans le cas contraire, nous les inviterons à prendre un rdv Zoom avec un des étudiants de l’étude. Avant celui-ci, ils recevront un mail dans lequel on leur demandera de télécharger l’application et de prendre connaissance des différents documents. Lors de ce rdv, le participant devra remplir deux autres questionnaires : le BMGI sur l’état « idées de grandeurs » et l’échelle de Ryff sur le « sense of purpose ». Après cela, nous testerons l’application en direct avec le participant pour voir s’il a bien compris le fonctionnement. Par la suite, nous pourrons commencer l’étude qui durera 7 jours, pendant lesquels ils recevront 6 alertes par jour. À la fin de celle-ci, nous leur enverrons un mail de debriefing leur proposant de prendre un rdv Zoom pour avoir des informations supplémentaires ou simplement les informant qu’ils peuvent nous contacter par mail s’ils le souhaitent.
Les effets des feedback de performance sur la perception de soi
Responsable : laurent Cambon (LaRAC)
Résumé : Les élèves et étudiants reçoivent fréquemment des retours (« feedbacks ») sur leurs performances académiques. Les conséquences qu’ont ces feedbacks sur l’estime de soi, la performance a été largement étudiée. Dans ce projet, nous nous intéresserons aux effets qu’ont ces feedbacks sur la perception de soi par rapport à autrui. Plus spécifiquement, nous chercherons à étudier dans quelle mesure le fait de recevoir un feedback plus négatif (ou plus positif) que celui d’autrui nous conduit à créer des asymétries dans la perception de soi et d’autrui sur des dimensions différentes : suite à un feedback plus (moins) avantageux pour soi sur l’habileté intellectuelle, je vais me percevoir comme plus (moins) compétent qu’autrui mais moins (plus) sociable qu’autrui. Pour cela, nous créons un questionnaire dans lequel les participants participent à une pseudo tâche intellectuelle (résoudre des anagrammes) donnant lieu à un feedbacks (factice) de meilleure réussite (ou de moins bonne réussite) qu’un pair avant de se décrire et de décrire autrui sur un ensemble de caractéristiques de personnalité.
Les déterminants idéologiques des effets de compensation
Responsable : Laurent Cambon (LaRAC)
Résumé : La majorité des stéréotypes que nous utilisons lorsque nous caractérisons des groupes sociaux sont de nature compensatoire, c’est-à-dire qu’ils sont composés de caractéristiques à la fois négatives et positives (ex.: dire de tel groupe: “ils sont fainéants mais chaleureux”). Cet aspect compensatoire rend sans doute l’utilisation des stéréotypes plus acceptable et permet de justifier la position sociale du groupe stéréotypée (Kay & Jost, 2003). Dans cette recherche, nous nous intéressons aux antécédents idéologiques de l’utilisation de tels stéréotypes. Plus spécifiquement, nous émettons l’hypothèse que l’utilisation des stéréotypes compensatoires va être privilégiée chez les personnes adhérant à des idéologies égalitaires (privilégiant l’égalité entre les groupes sociaux) alors que les personnes adhérant à des idéologies dites « hiérarchiques » (privilégiant l’ordre établi et la hiérarchisation des groupes dans la société). Pour cela, nous mesurerons ces différentes idéologies avant de proposer une tâche de jugement sur deux groupes fictifs utilisée dans la littérature pour permettre l’émergence et la mesure des effets de compensation (Judd et al., 2005).
Ingénierie didactique en Grande Section de maternelle
Responsable : Hamid Chachouaa (LIG)
Chargée d’étude : Marie-Caroline Croset (LIG)
Résumé : Un groupe de travail Irem constitué de PEMF, Conseiller pédagogique et chercheurs de l’UGA a élaboré une ingénierie didactique sur la construction du nombre en GS, en adéquation avec les programmes de maternelle. Nous souhaiterions travailler avec une quinzaine de professeurs des écoles de Grande section de maternelle (GS) afin de tester l’efficacité de cette ingénierie. Ces enseignants auront un temps de formation sur cette ingénierie. A l’issue d’une formation, les enseignants recrutés mettront en œuvre cette ingénierie dans leur classe de GS. L’efficacité de cette ingénierie serait évaluée par une observation de la mise en œuvre de l’expérimentation, la présence d’un groupe témoin et l’observation de ce groupe ainsi qu’une évaluation des acquis des élèves.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet PEGASE, « Pôle pilote de formation des enseignants et de recherche pour l’éducation ». Le pôle Pégase a pour ambition de transformer les pratiques enseignantes de la maternelle au lycée pour renforcer l’apprentissage des savoirs fondamentaux et contribuer ainsi à réduire les inégalités sociales, territoriales et cognitives. Le Pôle a été conçu comme un écosystème associant étroitement les laboratoires de l’UGA et de l’USMB, les INSPE et Rectorats de Grenoble et de Guyane, et l’ensemble de la communauté enseignante. Cet écosystème est collaboratif, distribué, ouvert et apprenant. Il travaille à placer l’approche « evidence-based education » (éducation fondée sur les données probantes) au cœur de la formation initiale et continue des enseignants, pour favoriser leur développement professionnel en s’appuyant sur des données issues de la recherche.
Financement : PIA3
Perception visuelle des scènes
Responsable : Pascal Hot (LPNC)
Chargé d’étude : Jeremy Gardette (LPNC)
Résumé : Ce travail complète une étude clinique réalisée au CHU Grenoble-Alpes, dans laquelle des patients cérébrolésés passent le protocole expérimental. L’objectif général de ce travail est de constituer un groupe contrôle qui nous servira de norme de comparaison pour situer les patients. L’expérience consiste en deux parties : d’abord est administrée une batterie neuropsychologique établie (la MEM-IV) qui évalue les capacités de mémoire, ainsi que deux tests rapides (le MMSE et le TMT) qui évaluent les capacités cognitives générales et visuo-spatiales, respectivement. Cette première étape dure entre 1h et 1h30. Ensuite le participant passe une tâche informatisée de perception visuelle dans laquelle il lui est demandé de discriminer des images de différents types (i.e., scènes/bâtiments/objets). L’expérience ne contient aucun matériel émotionnel ou choquant, et aucune donnée physiologique ou biologique n’est prélevée.
Financement : Dotation Université Savoie-Blanc
Le jamais vu, un phénomène amodale ?
Responsable : Christopher Moulin (LPNC)
Chargées d’étude : Milena Léger (LPNC), Pauline Laurent (LPNC)
Résumé : Le jamais vu est défini comme une perte de familiarité pour une personne ou un objet que nous connaissons normalement bien. Dans cette étude, nous tenterons de comprendre si le jamais vu peut-être induit avec des stimuli de différentes nature (visages, noms écrits, mots visuels, mots écrits). Si c’est bien le cas nous chercherons également à observer si le jamais vu est congruent entre les différentes modalités de présentation. La procédure de base consiste à demander aux participants de regarder par exemple un visage (pendant 60 secondes), puis de rapporter leur expérience subjective après chaque essai.
EATMETA : The role of metacogniBon in eaBng behaviors
Responsable : Christopher MOULIN (LPNC)
Chargée d’étude : Miléna Léger (LPNC)
Résumé : L’objecBf de nos études est de mesurer la précision métacogniBve à propos des comportements alimentaires. Nous allons comparer les différences existantes entre les prédicBons de comportements alimentaires et les comportements alimentaires réels ainsi que l’impact des jugements métacogniBfs sur ces comportements.
Financement : IDEX
le rôle des connaissances métacognitives dans les comportements alimentaires.
Responsable : Christopher Moulin (LPNC)
Chargées d’étude : Virginie Landier (LPNC), Milena Léger (LPNC)
Résumé : Cette étude consiste à montrer des images d’aliments à des participants pour observer leur intention de mangé certains aliments et cohérentes avec leurs comportements réels. Nous cherchons également à observer la conscience que les personnes ont vis-à-vis de ces comportements que nous allons calculer par l’intermédiaire de jugement métacognitif. Dans une seconde phase nous essayerons d’observer si ces comportements et le recul sur ces derniers fluctue au cours de vieillissement sain.
Cette étude est l’une de celles d’une thèse dont l’objectif est de mettre en évidence de manière empirique l’existence d’une métacognition alimentaire. Dans un premier temps nous allons observer les connaissances métacognitives que les personnes ont à propos de l’alimentation par rapport à différents critères (valeur nutritionnel, fréquence de consommation, appréciation, etc.). Dans un second temps nous observeront les capacités de métacognition lors des expériences alimentaires. Par exemple, est-ce que le fait de faire une tâche distractrice au cours d’un repas peut entrainer une surconsommation alimentaire. Une fois ces études mener auprès des personnes sans pathologies alimentaires nous allons observer si ces capacités métacognitives varient chez les personnes souffrant d’obésité. L’objectif final de ce projet serait de développer un outils métacognitif (thérapeutique) pour aider les personnes à réguler leur comportement alimentaire par l’approche métacognitive.
Financement : IDEX
La contribution du tissu adipeux brun dans les différences individuelles autodéclarées
Responsable : Hans Ijzerman
Chargé d’étude : Nathan Vidal
Résumé : Le style d’attachement est une théorie qui a bientôt 60 ans mais qui est encore d’actualité dans le domaine scientifique. L’attachement serait notamment lié à
un besoin biologique : réguler la température corporelle. Cette thermorégulation du corps influencerait nos interactions interpersonnelles et notamment nos
relations intimes, comme chez de nombreux animaux (par exemple, les pingouins se regroupent pour conserver la chaleur). Le corps a plusieurs manières de
produire de la chaleur comme frissonner ou métaboliser des nutriments via les tissus adipeux bruns. Si l’attachement repose sur la régulation de la température
corporelle alors ces tissus pourraient jouer un rôle dans le style d’attachement d’un individu. De plus, le fonctionnement de ces tissus est lié à une bonne santé
cardio-vasculaire et offre de nombreuses possibilités thérapeutiques pour l’obésité ou le cancer. Il est donc important de savoir si le fonctionnement des tissus
bruns peut expliquer en partie notre style d’attachement. Mon expérience porte donc sur l’influence de ces tissus bruns sur nos interactions interpersonnelles.
Financement : IUF
Les effets du mécanisme d’élaboration sur la mémoire de travail, chez les jeunes adultes et les personnes âgées
Responsable : Sophie Portrat (LPNC)
Chargés d’étude : Inès Leproult (LPNC), Benoit Lemaire (LPNC)
Résumé : Dans la littérature, nous retrouvons un consensus à propos de l’existence d’une diminution des capacités en mémoire de travail (MDT) dans le cadre du vieillissement cognitif normal (Jarjat et al., 2019). Néanmoins, les causes du déficit en MDT lié à l’âge apparaissent controversées. L’objectif de cette étude est de mieux comprendre les causes possibles de ce déficit.
Pour cela, nous étudions la MDT dans le cadre du modèle de partage temporel des ressources (TBRS). Ce modèle propose que les informations à retenir en MDT déclinent au cours du temps. Pour lutter contre l’oubli, nous pouvons mettre en place différents mécanismes de maintien tels que des stratégies d’élaboration. Or, de multiples recherches mettent en évidence que les personnes âgées ont plus de difficultés à auto-initier des stratégies cognitives adaptées (Angel et Isingrini, 2015). Ainsi, un déficit d’utilisation du mécanisme d’élaboration constitue un bon candidat comme facteur explicatif du déficit en MDT observé lors du vieillissement cognitif normal. Nous proposons de vérifier cette hypothèse via la mise en place d’une tâche de MDT informatisée, adaptée du paradigme d’empan complexe (Conway et al., 2005)
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche Fonctionnement de la mémoire de travail et stimulation cognitive dont l’objectif premier est la compréhension du fonctionnement de la mémoire de travail. Pour cela, il sera étudié à travers une double approche : des manipulations expérimentales répondant à des questions fondamentales et des protocoles applicatifs consistant en des programmes de stimulation cognitive auxquels seront associées des mesures d’autres capacités cognitives. Il s’agira alors de déterminer les facteurs qui influencent le fonctionnement, l’entraînement, et l’interaction de la mémoire de travail au sein du système cognitif général..
Financement : ANR CHUNKED
Les Effets de la distance sociale et de la causalité en contexte de moralité : Est-ce que l’on punit moralement autrui plus ou moins sévèrement que soi-même ?
Responsable : Jean-Charles Quinton (LIK), Annique Smeding (LIP/PC2S)
Chargés d’étude : Aurore Gaboriaud (LIP/PC2S)
Résumé : La présente étude vise à identifier les effets de la distance sociale (se juger soi-même vs. juger autrui – soit un.e proche, soit un.e inconnu.e) dans des prises de décision quotidiennes liées à la moralité. En effet, ce biais de favoritisme envers soi-même ou envers l’endogroupe a été bien identifié dans la littérature de psychologie sociale mais reste bien moins clair en psychologie du jugement moral.
Nous visons également par cette étude la réplication de l’effet principal de la causalité de l’agent (i.e., l’importance du rôle causal de l’agent dans les conséquences produites ou dans l’issue de l’action décrite) qui avait déjà été mis en évidence lors d’une précédente étude comme facteur prépondérant dans nos prises de décisions morales, et en particulier dans nos jugements de punition.
Nous utiliserons pour ce faire une base de 64 scénarios moraux adaptée depuis le matériel original de Samson et Leloup (2018) que nous proposerons à des participants français au travers d’une plateforme en ligne dédiée en échange d’une rémunération. L’étude fera l’objet d’un pré-enregistrement en ligne avant la collecte de données.
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un projet de thèse sur le phénomène de distanciation sociale (soi vs. autrui) et la prise de décision en contexte moral.
Distance sociale, genre et décisions morales : une réplication et extension des études de Singer et al. (2019, 2021)
Responsable : Jean-Charles Quinton (LIK), Annique Smeding (LIP/PC2S)
Chargées d’étude : Aurore, Gaboriaus (LIP/PC2S – LIK), Zoe Szczepa,iak (LIP/PC2S – LIK)
Résumé : Cette étude vise à étudier les effets potentiels de la distance sociale (proche vs. distant) sur nos décisions morales du quotidien en fonction du genre des individus. Pour ce faire, nous utiliserons le matériel développé par Singer et al. en 2019 nommé l’Everyday Moral Conflict Situations (EMCS), composé de 40 scénarios moraux – 20 impliquant un proche (e.g. famille, amis) et 20 autres impliquant un inconnu. Dans une première partie de cette étude et en réplication des travaux de Singer et al. (2019), les participants devront répondre au questionnaire en indiquant pour chaque situation de conflit moral quel comportement ils adopteraient dans une telle situation parmi deux possibilités : l’une étant un comportement altruiste, l’autre un comportement égoïste. Ainsi, nous obtiendrons le pourcentage de réponses altruistes données que nous pourrons comparer selon les différentes conditions du plan expérimental (distant vs. proche et féminin vs. masculin). Nous nous attendons d’après les résultats combinés des études de Singer et al. (2019 ; 2021) à ce que la distance sociale ait un effet sur les décisions morales différenciées selon le genre du participant. Dans un second temps, nous étendrons la portée de l’étude originale en cherchant à
vérifier le lien établi a priori entre le concept d’altruisme et celui de moralité au travers d’une mesure de jugement moral.
Financement : Prolific
Être étudiant.e et athlète de haut niveau : Interactions inter-rôles, autorégulation, récupération et santé mentale et physique
Responsable : Sandrine Isoard-Gautheur (SENS)
Chargée d’étude : Solène Lefebvre du Grosriez (SENS)
Résumé : Dans le contexte sport-études, les étudiant.e.s-athlètes constituent une population particulière dont l’engagement simultanée dans les rôles académiques et sportifs les expose à des exigences, des défis et des objectifs spécifiques à chacun des rôles. Les rôles multiples peuvent être source de conflit lorsque les exigences d’un rôle entravent la mise en œuvre d’un autre (Baruch & Barnett, 1986) ou source d’enrichissement lorsque les ressources produites/accumulées dans un rôle facilitent la mise en œuvre d’un autre (Greenhauss & Powell, 2006). En accord avec différentes théories (la théorie de la conservation des ressources, COR, Hobfoll, 1989 ; et le modèle des demandes et des ressources professionnelles, JDR, Bakker & Demerouti, 2017), la prise en compte des conflits entre le rôle d’athlète et le rôle d’étudiant.e semble donc essentielle afin de prédire la santé mentale et physique de manière objective et subjective.
Cette étude s’incrit dans le projet de recherche plus large Être un.e athlète de haut-niveau et réussir ses études : Variables et processus affectant la santé mentale dont l’objectif est d’examiner l’influence des interactions sport-études sur la santé mentale et physique des étudiant.e.s-athlètes. Nous nous intéressons en particulier aux modulateurs – notamment l’auto-régulation – permettant la récupération (i.e., détachement psychologique) des étudiant.e.s-athlètes quand iels perçoivent un conflit entre leur rôle de sportif et leur rôle d’étudiant.e.
Enquête sur les lieux de vie – pre-test
Responsable : Sonja Zmerli (Pacte)
Chargés d’étude : Bartolomeo Cappellina (Pacte), Kevin Brookes (Pacte)
Résumé : L’objectif de ce projet est d’approfondir notre compréhension de la crise européenne de la démocratie en examinant la nature, les causes et les conséquences du fossé politique croissant entre les zones rurales et urbaines en Europe. Le projet aborde trois questions de recherche particulières. Premièrement, nous étudions la nature et l’importance du clivage rural-urbain en France (RQ1). Nous étudions si, et dans quelle mesure, les citoyens urbains et ruraux diffèrent dans leurs niveaux de confiance politique, de satisfaction vis-à-vis de la démocratie et d’autres indicateurs de légitimité et de soutien politique. Nous cherchons ensuite à comprendre les causes profondes de ce clivage (RQ2) et ses conséquences sociales et politiques (RQ3). Nous comparons ensuite les résultats concernant la France avec ceux d’autres pays européens.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet The Rural-Urban Divide in Europe (RUDE)
Financement : ANR
Métacognition et tracé de lignes
Responsable : Céline Souchay (LPNC)
Chargée d’étude : Lise Brun (LPNC)
Résumé : La métacognition, ou les connaissances que nous avons sur notre fonctionnement cognitif et notre capacité à l’évaluer et à le contrôler, a été très étudié dans le domaine de l’éducation ou de la mémoire. Néanmoins, peu d’études se sont intéressées à notre capacité à évaluer nos capacités motrices. Dans cette étude, nous allons demander à des enfants présentant ou non un trouble développemental de la coordination (appelé aussi dyspraxie) de réaliser une tâche de motricité fine sur l’ordinateur et d’évaluer leurs performances à cette tâche. Dans cette tâche, les enfants verront apparaître une ligne noire sur l’écran et il leur sera demandé de retracer cette ligne noire “sans déborder” en bougeant la souris de l’ordinateur. Au cours de leur tracé, les enfants auront un retour visuel de leur mouvement (c’est-à-dire qu’ils verront leur mouvement apparaître sous la forme d’un tracé rouge). Nous ferons varier la difficulté de la tâche en changeant l’épaisseur de la ligne à reproduire : trois niveaux de difficulté seront présentés. Un score leur sera attribué à la fin de chaque essai, proportionnel au pourcentage du tracé qui a été correctement réalisé sur la ligne à reproduire (score ensuite converti sur une note allant de 0 à 10). Après avoir réalisé cette tâche, l’enfant devra effectuer un jugement de performance (jugement métacognitif) : il devra évaluer dans quelle mesure il pense avoir réussi à copier la ligne sur une échelle allant de 0 à 10. Au total, deux versions de la tâche seront présentées : une tâche ” visuomotrice ” où les enfants tracent d’abord la ligne puis effectuent un jugement métacognitif visuomoteur, et une version ” visuelle ” où les enfants ne voient que le retour visuel des tracés précédents, puis effectuent un jugement métacognitif visuel. La comparaison de ces deux tâches nous permettra d’identifier si la planification motrice et le feedback proprioceptif modifient la précision et la variabilité des jugements métacognitifs.
Pratiques déclarées d’enseignement de la compréhension: rôle de l’imagerie mentale
Responsable : Anna Potocki (LaRAC)
Chargées d’étude : Anna Potocki (LaRAC), Léa Gazel (LaRAC)
Résumé : L’objectif de cette étude est d’examiner les pratiques déclarées d’enseignement des stratégies de compréhension de textes par des enseignants de cycle 2 et 3.
Nous nous intéressons plus particulièrement aux pratiques relatives à l’enseignement des stratégies d’imagerie mentale. Cette étude est réalisée dans le cadre
du mémoire de Léa Gazel, étudiante en M2 MEEF à l’INSPE de Grenoble
ECRIMO 2 : une application pour écrire en autonomie au CP
Responsable : Marie-Line Bosse
Chargés d’étude : Cynthia Boggio (LPNC), Mathieu Loiseau (LIRIS, INSA-Lyon), Maryse Bianco (LARAC)
Résumé : Ce projet vise à réduire les difficultés d’apprentissage de la lecture et de l’écriture au cours préparatoire (CP) en favorisant 2 pratiques reconnues comme efficaces, la pratique de l’encodage et les activités ciblées menées en petits groupes d’élèves à risque. ECRIMO est une application pour favoriser la pratique autonome de l’encodage et permettre aux enseignants de travailler plus souvent avec de petits groupes d’élèves. Un 1er prototype pour tablette a été développé dans un précédent projet. Il sera amélioré dans une démarche de recherche collaborative avec une équipe de 5 enseignantes. Son utilisabilité et son acceptabilité seront mesurées et optimisées entre le 1er prototype et le produit final. Son efficacité sera testée en 2 temps, sur les progrès des élèves mais aussi sur les pratiques enseignantes (notamment la fréquence des activités en petits groupes). Enfin, le projet répondra également à la question de l’intérêt de la gamification pour ce type d’application
L’étude en cours consiste à évaluer l’efficacité de l’application ECRIMO2, qui vise à entrainer les élève de CP en encodage. L’étude s’effectuera de février à juin 2022. Les classes seront réparties aléatoirement en 3 groupes. Un groupe travaillera avec la version basique, un autre avec la version gamifiée et le 3ème groupe contrôle actif travaillera sur l’application Luciole qui cible la compréhension orale de l’anglais (prototype développé dans le projet e-Fran Fluence en s’appuyant sur les instructions officielles, MEN, 2015). L’efficacité du prototype 2 sera testée par un protocole classique prétest-intervention-postest, avec des épreuves de prétests (février 2022) et postests (juin 2022) portant sur les compétences de lecture et écriture adaptées au milieu et à la fin du CP (testant notamment la fluence de décodage, l’écriture de mots et de pseudo-mots). Une échelle d’utilisabilité (SUS, System Usability Scale, Brooke, 1996) sera renseignée par les enseignants. Des observations, questionnaires, entretiens et groupe de travail seront mis en place afin de récolter les avis des utilisateurs (élèves et enseignants). Le jugement d’appétence des élèves (questionnaire de Pila et al., 2019) et leur temps de jeu seront aussi récoltés à la fin de la période d’intervention. L’ensemble de cette étude sera effectuée grâce au recrutement d’un post-doctorant (7 mois, de janvier à juillet 2022). Grâce aux données recueillies, les dernières modifications seront apportées à l’application (juillet septembre 2022) et nous choisirons son habillage définitif (basique ou gamifié).
Financement : Pegase
Etude de l’automatisation des additions basiques par le biais de tâches d’alphabet – arithmétique
Responsable : Karine Mazens (LPNC)
Chargés d’étude : Stéphanie Chouteau (LPNC), Benoit Lemaire (LPNC), Karine Mazens (LPNC), Robin Bonnefont (LPNC)
Résumé : L’arithmétique basique et plus particulièrement la résolution mentale d’additions basiques fait l’objet de nombreuses études dans le domaine de la cognition numérique depuis plusieurs décennies. La compréhension des mécanismes qui sous-tendent l’arithmétique basique représente un enjeu majeur puisque les théories puisque les théories qui en découlent peuvet avoir des impacts dans l’apprentissage et la remédiation. Au sein de la communauté scientifique, différentes stratégies s’affrontent quant aux stratégies cognitives mises en oeuvre pour effectuer ces additions basiques. Les théories classiques reposent sur le concept de récupération de faits arithmétqiues en mémoire, tandis que des théories plus récentes s’appuient sur le concept d’un calcul ultra-rapide automatisé et inconscient le long d’une ligne mentale. Grâce à une expérience d’apprentissage basée sur une tâche d’alphabet-arithmétique, nous souhaitons étudier l’évolution des mécanismes mis en oeuvre par les participants après 12 à 15 séances d’apprentissage en manipulant l’ordre et la fréquence de présentation des problèmes (expérience 1) et les modalités de transfert d’apprentissage vers de nouveaux problèmes (expérience 2).
Financement : IDEX / IRS
Eye-Tracking au Montenvers : perceptions du retrait glaciaire
Responsable : Raffaella Balzarin (Edytem)
Résumé : Le changement climatique transforme considérablement les paysages glaciaires de haute montagne (Moreau, 2010; Garavaglia et al., 2012; Moreau, 2010) et ces changements s’accompagnent potentiellement d’une transformation dans la manière dont le paysage glaciaire est perçu par ses visiteurs. Sans avoir été clairement identifiés, les travaux menés autour de la Mer de Glace concernant la perception et le jugement des éléments du paysage par les visiteurs du site (Salim, Ravanel, & Gauchon, 2021) montrent que leurs jugements sont aussi complexes que la complexité du paysage lui-même. Ces récentes recherches, basées sur des méthodologies d’analyse de données verbales, peuvent être complétées et enrichies par l’analyse de l’exploration visuelle de la scène (la Mer de Glace à l’occurrence) grâce aux techniques d’eye-tracking.
L’étude qui se déroulera autour du 15 aout 2022, sur la terrasse panoramique du Montenvers (Chamonix), sera une étude « pilote » et aura comme objectifs d’identifier les objets du paysage regardés par les touristes. Ce pilote devra permettre de valider le protocole expérimental, la qualité de donnée (gaze data) et la pertinence de questions expérimentales et/ou des hypothèses formulées. Les résultats attendus concerneront la corrélation entre les concepts, issus des précédentes recherches, et les objets regardés. L’étude comportera un max de 15 sujets : des touristes qui voudront bien se prêter à l’expérience et qui seront invités à y participer, une fois arrivés sur la terrasse panoramique.
Les chercheurs impliqués dans cette étude sont Ludovic Ravanel CR–DR CNRS au Laboratoire Edytem et USMB et Emmanuel Salim Chercheur Assistant à l’UNIL-CIRM.
Cette étude est réalisée dans le cadre du projet “Aesthetic perceptions of the landscape of a shrinking glacier: evidence from the Mont Blanc massif”.
Biais BTA et éthylométrie
Responsable : Laurent Bègue-Shankland (LIP/PC2S)
Résumé : L’étude, réalisée sur le terrain (débits de boisson) teste dans quelle mesure l’ébriété (non manipulée) amplifie le BTA et l’effet médiateur de l’estime de soi.
Financement : 3 stages d’excellence
Effet d’une communication de santé mentale sur la recherche de soin à destination des jeunes
Responsable : Catherine Bortolon (LIP/PC2S)
Chargés d’étude : Louis Jambon (LIP/PC2S), Marie-Pierre Wilhelm (CERAG)
Résumé : L’objectif est d’étudier l’effet d’une communication utilisée par l’association Positive Minders sur la recherche des soins auprès des 18-25 ans. Il s’agira aussi d’étudier le lien entre l’intention à rechercher des soins et les facteurs qui entravent la recherche du soin : Le manque de connaissances sur la maladie mentale, la stigmatisation ou l’accès au soin. Nous mobiliserons entre 80 et 100 participant.es pour une enquête réalisable en ligne sur Qualtrics, diffusée via les réseaux sociaux. Nous comparerons les réponses des participant.es après le visionnage d’un témoignage d’une personne atteinte de schizophrénie, par rapport aux réponses après le visionnage d’une communication scientifique.
Financement : Appel à projet SFR santé et société
METASKET2 : Métacognition et basketball
Responsable : Céline Souchay (LPNC)
Chargés d’étude : Lise Brun(LPNC)
Résumé : Certains joueurs de basket disent pouvoir « sentir » que le ballon va aller dans le panier avant même de voir si celui-ci y rentre. Notre étude cherche à déterminer si cette affirmation est exacte : les joueurs de basket arrivent-ils à prédire l’issue de leur lancer sur la seule base de l’information proprioceptive, ou ont-ils besoin d’un minimum d’informations visuelles ? Cette capacité à prédire et à évaluer nos performances fait référence à la notion de métacognition. En laboratoire, elle est classiquement étudiée en demandant aux participants de rapporter la confiance qu’ils ont concernant des décisions qu’ils viennent de prendre. Ainsi, au cours de cette étude expérimentale, nous allons demander aux joueurs de basket de lancer à 100 reprises des ballons en direction du panier. Une fois que le ballon quittera les mains du participant, un capteur de force positionné sur son doigt enverra un message à des lunettes à cristaux liquides qui déclencheront une occlusion visuelle. Le délai de l’occlusion (i.e., le délai entre le moment où le ballon est lancé et le moment où l’information visuelle n’est plus disponible) variera au cours de l’expérience (0, 200, 400, 600 ou 800ms). Une fois le ballon lancé, le participant (qui portera également des écouteurs distribuant du bruit blanc pour éviter tout indice sonore) devra prédire si le ballon est à l’intérieur ou à l’extérieur du panier, puis réaliser un jugement de confiance sur la réponse qu’il vient de donner. Nous cherchons à savoir si la capacité des participants à prédire leurs performances et à adapter leur niveau de confiance dans leur précédente réponse varie en fonction de la quantité d’informations visuelles à leur disposition.
Financement : IRGA – CBH School
Journée du Laboratoire Sport et Environnement Social – Regards croisés sur les inégalités liées au genre et au statut socio-économique en EPS
Responsable : Aïna Chalabaev (SENS)
Chargés d’étude : Silvio Maltagliati (SENS)
Résumé : Cette journée d’étude a pour objectif d’envisager les inégalités liées au genre et au statut socio-économique en EPS. Au cours de cette journée, des regards variés seront proposés sur cette thématique, articulant les approches historiques, pédagogiques, socio-ethnologiques et psychologiques. De plus, des temps de réflexion collectifs seront organisés autour de l’étude de cas concrets : dans quelle mesure l’intervention de l’enseignant d’EPS peut-elle lutter contre, ou au contraire renforcer, les inégalités liées au genre et au statut socio-économique ? Des perspectives d’intervention concrètes seront formulées et restituées sous la forme de posters de manière à susciter des échanges avec les intervenants à cette journée.
Financement : Financement interne au laboratoire SENS
L’évaluation de la valeur sociale à travers le jugement des visages
Responsable : Anna Tcherkassof (LIP/PC2S)
Chargés d’étude : Arthur Chevalier (LIP/PC2S), Tiffany Subati (LIP/PC2S), Anna Tcherkassof (LIP/PC2S)
Résumé : Le visage n’est pas une toile vide, il permet de connaître le genre, la culture, l’âge d’une personne, etc. Pourrions traiter différemment une personne
différemment selon ce que son visage nous apporte comme information ? Beaucoup d’études se sont d’ores et déjà intéressées à l’évaluation de la valeur social
selon le genre du visage et l’émotion affichée par celui-ci ; cependant très peu d’études se sont intéressées à si l’on retrouvait des résultats similaires avec des
visages d’enfants.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet VALSE (La valeur sociale des émotions) porté par Pascal Pansu (LaRAC) et Anna Tcherkassof (LIP-PC2S) et qui vise à apporter des éléments en faveur de la
fonction des émotions dans le jugement social et la description psychologique des personnes. Il s’agit d’approfondir les relations entre les émotions, en
particulier les expressions faciales des émotions, et les valeurs associées au jugement d’autrui. L’objectif est de comprendre quel type de valeur les expressions
faciales des émotions réalisent : des valeurs ancrées dans le domaine interpersonnel (désirabilité sociale) versus des valeurs ancrées dans le fonctionnement
social (utilité sociale).
Identification des indicateurs d’acceptabilité d’un logiciel d’entraînement cognitif par le biais des instructions
Responsable : Emmanuel Monfort (TIMC)
Chargés d’étude : Christelle Nahas (TIMC-IMAG – LIP/PC2S)
Résumé : Le présent projet souhaite étudier les indicateurs d’acceptabilité et d’intention d’usage d’un logiciel d’entraînement cognitif (COVIRTUA Cognition) chez des
professionnels de la santé en formation ainsi que des personnes âgées sans troubles cognitifs connus, afin de caractériser les facteurs d’engagement qui
pourront favoriser l’accroissement des performances associé à l’entraînement cognitif et les facteurs qui caractérisent les situations d’abandon.
L’étude vise à
(1) identifier les indicateurs d’acceptabilité et d’intention d’usage de COVIRTUA Cognition chez des professionnels de la santé ainsi que chez des personnes
âgées sans troubles cognitifs connus qui ne connaissent pas le logiciel et (2) étudier l’influence des différentes formes de ces indicateurs.
La recherche
comparera des différentes formes de présentation de l’information liées aux instructions des exercices d’entraînement cognitif numérique afin de mieux
comprendre comment ces éléments influencent l’acceptabilité et l’intention d’usage
Financement : CIFRE – ANRT
La musique en bibliothèques
Responsable : Olivier Zerbib (Pacte)
Chargé d’étude : Pierre Le Quéau (Pacte)
Résumé : Ce projet de recherche vise à saisir les façons dont la musique se rend présente aux usagers des bibliothèques, à partir des collections et des animations de ces dernières, mais aussi plus largement au sein de pratiques d’écoute, de sorties ou instrumentales que ses publics déploient en partie grâce à elle.
L’objectif premier est d’étudier les façons dont les professionnels définissent leurs actions en matière musicale afin d’identifier d’une part les variations à l’œuvre dans leur environnement et au sein des divers établissements et d’autre part les évolutions que connaissent les services proposés et les pratiques des publics vus par les professionnels.
Le second objectif vise à saisir les façons dont les usagers des bibliothèques analysées par le premier questionnaire identifient les offres musicales en bibliothèques et les intègrent dans l’écologie de leurs pratiques musicales.
Financement : Convention Bibliothèque Publique d’Information / UGA
Étude du lien entre les différentes caractéristiques des pensées positives et les idées de grandeurs dans la vie quotidienne : une méthode d’échantillonnage par expérience
Responsable : Catherine Bortolon (LIP/PC2S)
Chargés d’étude : Marine Perrin (LIP/PC2S), Inès Rochegue (LIP/PC2S), Lucie Cabric (EPSYLON), Morgane Diabinho (EPSYLON), Ugo Macota (EPSYLON), Cassandre Beudin (EPSYLON)
Résumé : L’étude consiste à explorer l’implication des pensées positives dans le développement et le maintien des idées de grandeurs. Elle se déroulera sur 7 jours à l’aide de l’application PIEL Survey. Le participant voulant participer devra remplir les critères d’inclusions suivants : avoir 18 ans et plus, parler couramment français, avoir un téléphone sur lequel il peut télécharger PIEL Survey et un score inférieur ou égal à 2 pour moins de 5 items parmi les 9 au PHQ-9. Ainsi, dans une première partie, les personnes voulant participer devront remplir le PHQ-9 (échelle évaluant le degré de dépression). S’ils ne sont pas éligibles, ils seront renvoyés directement à la fin de l’étude. Dans le cas contraire, nous les inviterons à prendre un rdv Zoom avec un des étudiants de l’étude. Avant celui-ci, ils recevront un mail dans lequel on leur demandera de télécharger l’application et de prendre connaissance des différents documents. Lors de ce rdv, le participant devra remplir deux autres questionnaires : le BMGI sur l’état « idées de grandeurs » et l’échelle de Ryff sur le « sense of purpose ». Après cela, nous testerons l’application en direct avec le participant pour voir s’il a bien compris le fonctionnement. Par la suite, nous pourrons commencer l’étude qui durera 7 jours, pendant lesquels ils recevront 6 alertes par jour. À la fin de celle-ci, nous leur enverrons un mail de debriefing leur proposant de prendre un rdv Zoom pour avoir des informations supplémentaires ou simplement les informant qu’ils peuvent nous contacter par mail s’ils le souhaitent.
Les effets des feedback de performance sur la perception de soi
Responsable : laurent Cambon (LaRAC)
Résumé : Les élèves et étudiants reçoivent fréquemment des retours (« feedbacks ») sur leurs performances académiques. Les conséquences qu’ont ces feedbacks sur l’estime de soi, la performance a été largement étudiée. Dans ce projet, nous nous intéresserons aux effets qu’ont ces feedbacks sur la perception de soi par rapport à autrui. Plus spécifiquement, nous chercherons à étudier dans quelle mesure le fait de recevoir un feedback plus négatif (ou plus positif) que celui d’autrui nous conduit à créer des asymétries dans la perception de soi et d’autrui sur des dimensions différentes : suite à un feedback plus (moins) avantageux pour soi sur l’habileté intellectuelle, je vais me percevoir comme plus (moins) compétent qu’autrui mais moins (plus) sociable qu’autrui. Pour cela, nous créons un questionnaire dans lequel les participants participent à une pseudo tâche intellectuelle (résoudre des anagrammes) donnant lieu à un feedbacks (factice) de meilleure réussite (ou de moins bonne réussite) qu’un pair avant de se décrire et de décrire autrui sur un ensemble de caractéristiques de personnalité.
Les déterminants idéologiques des effets de compensation
Responsable : Laurent Cambon (LaRAC)
Résumé : La majorité des stéréotypes que nous utilisons lorsque nous caractérisons des groupes sociaux sont de nature compensatoire, c’est-à-dire qu’ils sont composés de caractéristiques à la fois négatives et positives (ex.: dire de tel groupe: “ils sont fainéants mais chaleureux”). Cet aspect compensatoire rend sans doute l’utilisation des stéréotypes plus acceptable et permet de justifier la position sociale du groupe stéréotypée (Kay & Jost, 2003). Dans cette recherche, nous nous intéressons aux antécédents idéologiques de l’utilisation de tels stéréotypes. Plus spécifiquement, nous émettons l’hypothèse que l’utilisation des stéréotypes compensatoires va être privilégiée chez les personnes adhérant à des idéologies égalitaires (privilégiant l’égalité entre les groupes sociaux) alors que les personnes adhérant à des idéologies dites « hiérarchiques » (privilégiant l’ordre établi et la hiérarchisation des groupes dans la société). Pour cela, nous mesurerons ces différentes idéologies avant de proposer une tâche de jugement sur deux groupes fictifs utilisée dans la littérature pour permettre l’émergence et la mesure des effets de compensation (Judd et al., 2005).
Ingénierie didactique en Grande Section de maternelle
Responsable : Hamid Chachouaa (LIG)
Chargée d’étude : Marie-Caroline Croset (LIG)
Résumé : Un groupe de travail Irem constitué de PEMF, Conseiller pédagogique et chercheurs de l’UGA a élaboré une ingénierie didactique sur la construction du nombre en GS, en adéquation avec les programmes de maternelle. Nous souhaiterions travailler avec une quinzaine de professeurs des écoles de Grande section de maternelle (GS) afin de tester l’efficacité de cette ingénierie. Ces enseignants auront un temps de formation sur cette ingénierie. A l’issue d’une formation, les enseignants recrutés mettront en œuvre cette ingénierie dans leur classe de GS. L’efficacité de cette ingénierie serait évaluée par une observation de la mise en œuvre de l’expérimentation, la présence d’un groupe témoin et l’observation de ce groupe ainsi qu’une évaluation des acquis des élèves.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet PEGASE, « Pôle pilote de formation des enseignants et de recherche pour l’éducation ». Le pôle Pégase a pour ambition de transformer les pratiques enseignantes de la maternelle au lycée pour renforcer l’apprentissage des savoirs fondamentaux et contribuer ainsi à réduire les inégalités sociales, territoriales et cognitives. Le Pôle a été conçu comme un écosystème associant étroitement les laboratoires de l’UGA et de l’USMB, les INSPE et Rectorats de Grenoble et de Guyane, et l’ensemble de la communauté enseignante. Cet écosystème est collaboratif, distribué, ouvert et apprenant. Il travaille à placer l’approche « evidence-based education » (éducation fondée sur les données probantes) au cœur de la formation initiale et continue des enseignants, pour favoriser leur développement professionnel en s’appuyant sur des données issues de la recherche.
Financement : PIA3
Perception visuelle des scènes
Responsable : Pascal Hot (LPNC)
Chargé d’étude : Jeremy Gardette (LPNC)
Résumé : Ce travail complète une étude clinique réalisée au CHU Grenoble-Alpes, dans laquelle des patients cérébrolésés passent le protocole expérimental. L’objectif général de ce travail est de constituer un groupe contrôle qui nous servira de norme de comparaison pour situer les patients. L’expérience consiste en deux parties : d’abord est administrée une batterie neuropsychologique établie (la MEM-IV) qui évalue les capacités de mémoire, ainsi que deux tests rapides (le MMSE et le TMT) qui évaluent les capacités cognitives générales et visuo-spatiales, respectivement. Cette première étape dure entre 1h et 1h30. Ensuite le participant passe une tâche informatisée de perception visuelle dans laquelle il lui est demandé de discriminer des images de différents types (i.e., scènes/bâtiments/objets). L’expérience ne contient aucun matériel émotionnel ou choquant, et aucune donnée physiologique ou biologique n’est prélevée.
Financement : Dotation Université Savoie-Blanc
Le jamais vu, un phénomène amodale ?
Responsable : Christopher Moulin (LPNC)
Chargées d’étude : Milena Léger (LPNC), Pauline Laurent (LPNC)
Résumé : Le jamais vu est défini comme une perte de familiarité pour une personne ou un objet que nous connaissons normalement bien. Dans cette étude, nous tenterons de comprendre si le jamais vu peut-être induit avec des stimuli de différentes nature (visages, noms écrits, mots visuels, mots écrits). Si c’est bien le cas nous chercherons également à observer si le jamais vu est congruent entre les différentes modalités de présentation. La procédure de base consiste à demander aux participants de regarder par exemple un visage (pendant 60 secondes), puis de rapporter leur expérience subjective après chaque essai.
EATMETA : The role of metacogniBon in eaBng behaviors
Responsable : Christopher MOULIN (LPNC)
Chargée d’étude : Miléna Léger (LPNC)
Résumé : L’objecBf de nos études est de mesurer la précision métacogniBve à propos des comportements alimentaires. Nous allons comparer les différences existantes entre les prédicBons de comportements alimentaires et les comportements alimentaires réels ainsi que l’impact des jugements métacogniBfs sur ces comportements.
Financement : IDEX
le rôle des connaissances métacognitives dans les comportements alimentaires.
Responsable : Christopher Moulin (LPNC)
Chargées d’étude : Virginie Landier (LPNC), Milena Léger (LPNC)
Résumé : Cette étude consiste à montrer des images d’aliments à des participants pour observer leur intention de mangé certains aliments et cohérentes avec leurs comportements réels. Nous cherchons également à observer la conscience que les personnes ont vis-à-vis de ces comportements que nous allons calculer par l’intermédiaire de jugement métacognitif. Dans une seconde phase nous essayerons d’observer si ces comportements et le recul sur ces derniers fluctue au cours de vieillissement sain.
Cette étude est l’une de celles d’une thèse dont l’objectif est de mettre en évidence de manière empirique l’existence d’une métacognition alimentaire. Dans un premier temps nous allons observer les connaissances métacognitives que les personnes ont à propos de l’alimentation par rapport à différents critères (valeur nutritionnel, fréquence de consommation, appréciation, etc.). Dans un second temps nous observeront les capacités de métacognition lors des expériences alimentaires. Par exemple, est-ce que le fait de faire une tâche distractrice au cours d’un repas peut entrainer une surconsommation alimentaire. Une fois ces études mener auprès des personnes sans pathologies alimentaires nous allons observer si ces capacités métacognitives varient chez les personnes souffrant d’obésité. L’objectif final de ce projet serait de développer un outils métacognitif (thérapeutique) pour aider les personnes à réguler leur comportement alimentaire par l’approche métacognitive.
Financement : IDEX
La contribution du tissu adipeux brun dans les différences individuelles autodéclarées
Responsable : Hans Ijzerman
Chargé d’étude : Nathan Vidal
Résumé : Le style d’attachement est une théorie qui a bientôt 60 ans mais qui est encore d’actualité dans le domaine scientifique. L’attachement serait notamment lié à
un besoin biologique : réguler la température corporelle. Cette thermorégulation du corps influencerait nos interactions interpersonnelles et notamment nos
relations intimes, comme chez de nombreux animaux (par exemple, les pingouins se regroupent pour conserver la chaleur). Le corps a plusieurs manières de
produire de la chaleur comme frissonner ou métaboliser des nutriments via les tissus adipeux bruns. Si l’attachement repose sur la régulation de la température
corporelle alors ces tissus pourraient jouer un rôle dans le style d’attachement d’un individu. De plus, le fonctionnement de ces tissus est lié à une bonne santé
cardio-vasculaire et offre de nombreuses possibilités thérapeutiques pour l’obésité ou le cancer. Il est donc important de savoir si le fonctionnement des tissus
bruns peut expliquer en partie notre style d’attachement. Mon expérience porte donc sur l’influence de ces tissus bruns sur nos interactions interpersonnelles.
Financement : IUF
Les effets du mécanisme d’élaboration sur la mémoire de travail, chez les jeunes adultes et les personnes âgées
Responsable : Sophie Portrat (LPNC)
Chargés d’étude : Inès Leproult (LPNC), Benoit Lemaire (LPNC)
Résumé : Dans la littérature, nous retrouvons un consensus à propos de l’existence d’une diminution des capacités en mémoire de travail (MDT) dans le cadre du vieillissement cognitif normal (Jarjat et al., 2019). Néanmoins, les causes du déficit en MDT lié à l’âge apparaissent controversées. L’objectif de cette étude est de mieux comprendre les causes possibles de ce déficit.
Pour cela, nous étudions la MDT dans le cadre du modèle de partage temporel des ressources (TBRS). Ce modèle propose que les informations à retenir en MDT déclinent au cours du temps. Pour lutter contre l’oubli, nous pouvons mettre en place différents mécanismes de maintien tels que des stratégies d’élaboration. Or, de multiples recherches mettent en évidence que les personnes âgées ont plus de difficultés à auto-initier des stratégies cognitives adaptées (Angel et Isingrini, 2015). Ainsi, un déficit d’utilisation du mécanisme d’élaboration constitue un bon candidat comme facteur explicatif du déficit en MDT observé lors du vieillissement cognitif normal. Nous proposons de vérifier cette hypothèse via la mise en place d’une tâche de MDT informatisée, adaptée du paradigme d’empan complexe (Conway et al., 2005)
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche Fonctionnement de la mémoire de travail et stimulation cognitive dont l’objectif premier est la compréhension du fonctionnement de la mémoire de travail. Pour cela, il sera étudié à travers une double approche : des manipulations expérimentales répondant à des questions fondamentales et des protocoles applicatifs consistant en des programmes de stimulation cognitive auxquels seront associées des mesures d’autres capacités cognitives. Il s’agira alors de déterminer les facteurs qui influencent le fonctionnement, l’entraînement, et l’interaction de la mémoire de travail au sein du système cognitif général..
Financement : ANR CHUNKED
Les Effets de la distance sociale et de la causalité en contexte de moralité : Est-ce que l’on punit moralement autrui plus ou moins sévèrement que soi-même ?
Responsable : Jean-Charles Quinton (LIK), Annique Smeding (LIP/PC2S)
Chargés d’étude : Aurore Gaboriaud (LIP/PC2S)
Résumé : La présente étude vise à identifier les effets de la distance sociale (se juger soi-même vs. juger autrui – soit un.e proche, soit un.e inconnu.e) dans des prises de décision quotidiennes liées à la moralité. En effet, ce biais de favoritisme envers soi-même ou envers l’endogroupe a été bien identifié dans la littérature de psychologie sociale mais reste bien moins clair en psychologie du jugement moral.
Nous visons également par cette étude la réplication de l’effet principal de la causalité de l’agent (i.e., l’importance du rôle causal de l’agent dans les conséquences produites ou dans l’issue de l’action décrite) qui avait déjà été mis en évidence lors d’une précédente étude comme facteur prépondérant dans nos prises de décisions morales, et en particulier dans nos jugements de punition.
Nous utiliserons pour ce faire une base de 64 scénarios moraux adaptée depuis le matériel original de Samson et Leloup (2018) que nous proposerons à des participants français au travers d’une plateforme en ligne dédiée en échange d’une rémunération. L’étude fera l’objet d’un pré-enregistrement en ligne avant la collecte de données.
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un projet de thèse sur le phénomène de distanciation sociale (soi vs. autrui) et la prise de décision en contexte moral.
Distance sociale, genre et décisions morales : une réplication et extension des études de Singer et al. (2019, 2021)
Responsable : Jean-Charles Quinton (LIK), Annique Smeding (LIP/PC2S)
Chargées d’étude : Aurore, Gaboriaus (LIP/PC2S – LIK), Zoe Szczepa,iak (LIP/PC2S – LIK)
Résumé : Cette étude vise à étudier les effets potentiels de la distance sociale (proche vs. distant) sur nos décisions morales du quotidien en fonction du genre des individus. Pour ce faire, nous utiliserons le matériel développé par Singer et al. en 2019 nommé l’Everyday Moral Conflict Situations (EMCS), composé de 40 scénarios moraux – 20 impliquant un proche (e.g. famille, amis) et 20 autres impliquant un inconnu. Dans une première partie de cette étude et en réplication des travaux de Singer et al. (2019), les participants devront répondre au questionnaire en indiquant pour chaque situation de conflit moral quel comportement ils adopteraient dans une telle situation parmi deux possibilités : l’une étant un comportement altruiste, l’autre un comportement égoïste. Ainsi, nous obtiendrons le pourcentage de réponses altruistes données que nous pourrons comparer selon les différentes conditions du plan expérimental (distant vs. proche et féminin vs. masculin). Nous nous attendons d’après les résultats combinés des études de Singer et al. (2019 ; 2021) à ce que la distance sociale ait un effet sur les décisions morales différenciées selon le genre du participant. Dans un second temps, nous étendrons la portée de l’étude originale en cherchant à
vérifier le lien établi a priori entre le concept d’altruisme et celui de moralité au travers d’une mesure de jugement moral.
Financement : Prolific
Être étudiant.e et athlète de haut niveau : Interactions inter-rôles, autorégulation, récupération et santé mentale et physique
Responsable : Sandrine Isoard-Gautheur (SENS)
Chargée d’étude : Solène Lefebvre du Grosriez (SENS)
Résumé : Dans le contexte sport-études, les étudiant.e.s-athlètes constituent une population particulière dont l’engagement simultanée dans les rôles académiques et sportifs les expose à des exigences, des défis et des objectifs spécifiques à chacun des rôles. Les rôles multiples peuvent être source de conflit lorsque les exigences d’un rôle entravent la mise en œuvre d’un autre (Baruch & Barnett, 1986) ou source d’enrichissement lorsque les ressources produites/accumulées dans un rôle facilitent la mise en œuvre d’un autre (Greenhauss & Powell, 2006). En accord avec différentes théories (la théorie de la conservation des ressources, COR, Hobfoll, 1989 ; et le modèle des demandes et des ressources professionnelles, JDR, Bakker & Demerouti, 2017), la prise en compte des conflits entre le rôle d’athlète et le rôle d’étudiant.e semble donc essentielle afin de prédire la santé mentale et physique de manière objective et subjective.
Cette étude s’incrit dans le projet de recherche plus large Être un.e athlète de haut-niveau et réussir ses études : Variables et processus affectant la santé mentale dont l’objectif est d’examiner l’influence des interactions sport-études sur la santé mentale et physique des étudiant.e.s-athlètes. Nous nous intéressons en particulier aux modulateurs – notamment l’auto-régulation – permettant la récupération (i.e., détachement psychologique) des étudiant.e.s-athlètes quand iels perçoivent un conflit entre leur rôle de sportif et leur rôle d’étudiant.e.
Enquête sur les lieux de vie – pre-test
Responsable : Sonja Zmerli (Pacte)
Chargés d’étude : Bartolomeo Cappellina (Pacte), Kevin Brookes (Pacte)
Résumé : L’objectif de ce projet est d’approfondir notre compréhension de la crise européenne de la démocratie en examinant la nature, les causes et les conséquences du fossé politique croissant entre les zones rurales et urbaines en Europe. Le projet aborde trois questions de recherche particulières. Premièrement, nous étudions la nature et l’importance du clivage rural-urbain en France (RQ1). Nous étudions si, et dans quelle mesure, les citoyens urbains et ruraux diffèrent dans leurs niveaux de confiance politique, de satisfaction vis-à-vis de la démocratie et d’autres indicateurs de légitimité et de soutien politique. Nous cherchons ensuite à comprendre les causes profondes de ce clivage (RQ2) et ses conséquences sociales et politiques (RQ3). Nous comparons ensuite les résultats concernant la France avec ceux d’autres pays européens.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet The Rural-Urban Divide in Europe (RUDE)
Financement : ANR
Métacognition et tracé de lignes
Responsable : Céline Souchay (LPNC)
Chargée d’étude : Lise Brun (LPNC)
Résumé : La métacognition, ou les connaissances que nous avons sur notre fonctionnement cognitif et notre capacité à l’évaluer et à le contrôler, a été très étudié dans le domaine de l’éducation ou de la mémoire. Néanmoins, peu d’études se sont intéressées à notre capacité à évaluer nos capacités motrices. Dans cette étude, nous allons demander à des enfants présentant ou non un trouble développemental de la coordination (appelé aussi dyspraxie) de réaliser une tâche de motricité fine sur l’ordinateur et d’évaluer leurs performances à cette tâche. Dans cette tâche, les enfants verront apparaître une ligne noire sur l’écran et il leur sera demandé de retracer cette ligne noire “sans déborder” en bougeant la souris de l’ordinateur. Au cours de leur tracé, les enfants auront un retour visuel de leur mouvement (c’est-à-dire qu’ils verront leur mouvement apparaître sous la forme d’un tracé rouge). Nous ferons varier la difficulté de la tâche en changeant l’épaisseur de la ligne à reproduire : trois niveaux de difficulté seront présentés. Un score leur sera attribué à la fin de chaque essai, proportionnel au pourcentage du tracé qui a été correctement réalisé sur la ligne à reproduire (score ensuite converti sur une note allant de 0 à 10). Après avoir réalisé cette tâche, l’enfant devra effectuer un jugement de performance (jugement métacognitif) : il devra évaluer dans quelle mesure il pense avoir réussi à copier la ligne sur une échelle allant de 0 à 10. Au total, deux versions de la tâche seront présentées : une tâche ” visuomotrice ” où les enfants tracent d’abord la ligne puis effectuent un jugement métacognitif visuomoteur, et une version ” visuelle ” où les enfants ne voient que le retour visuel des tracés précédents, puis effectuent un jugement métacognitif visuel. La comparaison de ces deux tâches nous permettra d’identifier si la planification motrice et le feedback proprioceptif modifient la précision et la variabilité des jugements métacognitifs.
Pratiques déclarées d’enseignement de la compréhension: rôle de l’imagerie mentale
Responsable : Anna Potocki (LaRAC)
Chargées d’étude : Anna Potocki (LaRAC), Léa Gazel (LaRAC)
Résumé : L’objectif de cette étude est d’examiner les pratiques déclarées d’enseignement des stratégies de compréhension de textes par des enseignants de cycle 2 et 3.
Nous nous intéressons plus particulièrement aux pratiques relatives à l’enseignement des stratégies d’imagerie mentale. Cette étude est réalisée dans le cadre
du mémoire de Léa Gazel, étudiante en M2 MEEF à l’INSPE de Grenoble
ECRIMO 2 : une application pour écrire en autonomie au CP
Responsable : Marie-Line Bosse
Chargés d’étude : Cynthia Boggio (LPNC), Mathieu Loiseau (LIRIS, INSA-Lyon), Maryse Bianco (LARAC)
Résumé : Ce projet vise à réduire les difficultés d’apprentissage de la lecture et de l’écriture au cours préparatoire (CP) en favorisant 2 pratiques reconnues comme efficaces, la pratique de l’encodage et les activités ciblées menées en petits groupes d’élèves à risque. ECRIMO est une application pour favoriser la pratique autonome de l’encodage et permettre aux enseignants de travailler plus souvent avec de petits groupes d’élèves. Un 1er prototype pour tablette a été développé dans un précédent projet. Il sera amélioré dans une démarche de recherche collaborative avec une équipe de 5 enseignantes. Son utilisabilité et son acceptabilité seront mesurées et optimisées entre le 1er prototype et le produit final. Son efficacité sera testée en 2 temps, sur les progrès des élèves mais aussi sur les pratiques enseignantes (notamment la fréquence des activités en petits groupes). Enfin, le projet répondra également à la question de l’intérêt de la gamification pour ce type d’application
L’étude en cours consiste à évaluer l’efficacité de l’application ECRIMO2, qui vise à entrainer les élève de CP en encodage. L’étude s’effectuera de février à juin 2022. Les classes seront réparties aléatoirement en 3 groupes. Un groupe travaillera avec la version basique, un autre avec la version gamifiée et le 3ème groupe contrôle actif travaillera sur l’application Luciole qui cible la compréhension orale de l’anglais (prototype développé dans le projet e-Fran Fluence en s’appuyant sur les instructions officielles, MEN, 2015). L’efficacité du prototype 2 sera testée par un protocole classique prétest-intervention-postest, avec des épreuves de prétests (février 2022) et postests (juin 2022) portant sur les compétences de lecture et écriture adaptées au milieu et à la fin du CP (testant notamment la fluence de décodage, l’écriture de mots et de pseudo-mots). Une échelle d’utilisabilité (SUS, System Usability Scale, Brooke, 1996) sera renseignée par les enseignants. Des observations, questionnaires, entretiens et groupe de travail seront mis en place afin de récolter les avis des utilisateurs (élèves et enseignants). Le jugement d’appétence des élèves (questionnaire de Pila et al., 2019) et leur temps de jeu seront aussi récoltés à la fin de la période d’intervention. L’ensemble de cette étude sera effectuée grâce au recrutement d’un post-doctorant (7 mois, de janvier à juillet 2022). Grâce aux données recueillies, les dernières modifications seront apportées à l’application (juillet septembre 2022) et nous choisirons son habillage définitif (basique ou gamifié).
Financement : Pegase
Etude de l’automatisation des additions basiques par le biais de tâches d’alphabet – arithmétique
Responsable : Karine Mazens (LPNC)
Chargés d’étude : Stéphanie Chouteau (LPNC), Benoit Lemaire (LPNC), Karine Mazens (LPNC), Robin Bonnefont (LPNC)
Résumé : L’arithmétique basique et plus particulièrement la résolution mentale d’additions basiques fait l’objet de nombreuses études dans le domaine de la cognition numérique depuis plusieurs décennies. La compréhension des mécanismes qui sous-tendent l’arithmétique basique représente un enjeu majeur puisque les théories puisque les théories qui en découlent peuvet avoir des impacts dans l’apprentissage et la remédiation. Au sein de la communauté scientifique, différentes stratégies s’affrontent quant aux stratégies cognitives mises en oeuvre pour effectuer ces additions basiques. Les théories classiques reposent sur le concept de récupération de faits arithmétqiues en mémoire, tandis que des théories plus récentes s’appuient sur le concept d’un calcul ultra-rapide automatisé et inconscient le long d’une ligne mentale. Grâce à une expérience d’apprentissage basée sur une tâche d’alphabet-arithmétique, nous souhaitons étudier l’évolution des mécanismes mis en oeuvre par les participants après 12 à 15 séances d’apprentissage en manipulant l’ordre et la fréquence de présentation des problèmes (expérience 1) et les modalités de transfert d’apprentissage vers de nouveaux problèmes (expérience 2).
Financement : IDEX / IRS
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet VALSE (La valeur sociale des émotions) porté par Pascal Pansu (LaRAC) et Anna Tcherkassof (LIP-PC2S) et qui vise à apporter des éléments en faveur de la fonction des émotions dans le jugement social et la description psychologique des personnes. Il s’agit d’approfondir les relations entre les émotions, en particulier les expressions faciales des émotions, et les valeurs associées au jugement d’autrui. L’objectif est de comprendre quel type de valeur les expressions faciales des émotions réalisent : des valeurs ancrées dans le domaine interpersonnel (désirabilité sociale) versus des valeurs ancrées dans le fonctionnement social (utilité sociale).
L’étude vise à (1) identifier les indicateurs d’acceptabilité et d’intention d’usage de COVIRTUA Cognition chez des professionnels de la santé ainsi que chez des personnes âgées sans troubles cognitifs connus qui ne connaissent pas le logiciel et (2) étudier l’influence des différentes formes de ces indicateurs.
La recherche comparera des différentes formes de présentation de l’information liées aux instructions des exercices d’entraînement cognitif numérique afin de mieux comprendre comment ces éléments influencent l’acceptabilité et l’intention d’usage
L’objectif premier est d’étudier les façons dont les professionnels définissent leurs actions en matière musicale afin d’identifier d’une part les variations à l’œuvre dans leur environnement et au sein des divers établissements et d’autre part les évolutions que connaissent les services proposés et les pratiques des publics vus par les professionnels.
Le second objectif vise à saisir les façons dont les usagers des bibliothèques analysées par le premier questionnaire identifient les offres musicales en bibliothèques et les intègrent dans l’écologie de leurs pratiques musicales.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet PEGASE, « Pôle pilote de formation des enseignants et de recherche pour l’éducation ». Le pôle Pégase a pour ambition de transformer les pratiques enseignantes de la maternelle au lycée pour renforcer l’apprentissage des savoirs fondamentaux et contribuer ainsi à réduire les inégalités sociales, territoriales et cognitives. Le Pôle a été conçu comme un écosystème associant étroitement les laboratoires de l’UGA et de l’USMB, les INSPE et Rectorats de Grenoble et de Guyane, et l’ensemble de la communauté enseignante. Cet écosystème est collaboratif, distribué, ouvert et apprenant. Il travaille à placer l’approche « evidence-based education » (éducation fondée sur les données probantes) au cœur de la formation initiale et continue des enseignants, pour favoriser leur développement professionnel en s’appuyant sur des données issues de la recherche.
Cette étude est l’une de celles d’une thèse dont l’objectif est de mettre en évidence de manière empirique l’existence d’une métacognition alimentaire. Dans un premier temps nous allons observer les connaissances métacognitives que les personnes ont à propos de l’alimentation par rapport à différents critères (valeur nutritionnel, fréquence de consommation, appréciation, etc.). Dans un second temps nous observeront les capacités de métacognition lors des expériences alimentaires. Par exemple, est-ce que le fait de faire une tâche distractrice au cours d’un repas peut entrainer une surconsommation alimentaire. Une fois ces études mener auprès des personnes sans pathologies alimentaires nous allons observer si ces capacités métacognitives varient chez les personnes souffrant d’obésité. L’objectif final de ce projet serait de développer un outils métacognitif (thérapeutique) pour aider les personnes à réguler leur comportement alimentaire par l’approche métacognitive.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche Fonctionnement de la mémoire de travail et stimulation cognitive dont l’objectif premier est la compréhension du fonctionnement de la mémoire de travail. Pour cela, il sera étudié à travers une double approche : des manipulations expérimentales répondant à des questions fondamentales et des protocoles applicatifs consistant en des programmes de stimulation cognitive auxquels seront associées des mesures d’autres capacités cognitives. Il s’agira alors de déterminer les facteurs qui influencent le fonctionnement, l’entraînement, et l’interaction de la mémoire de travail au sein du système cognitif général..
Nous visons également par cette étude la réplication de l’effet principal de la causalité de l’agent (i.e., l’importance du rôle causal de l’agent dans les conséquences produites ou dans l’issue de l’action décrite) qui avait déjà été mis en évidence lors d’une précédente étude comme facteur prépondérant dans nos prises de décisions morales, et en particulier dans nos jugements de punition.
Nous utiliserons pour ce faire une base de 64 scénarios moraux adaptée depuis le matériel original de Samson et Leloup (2018) que nous proposerons à des participants français au travers d’une plateforme en ligne dédiée en échange d’une rémunération. L’étude fera l’objet d’un pré-enregistrement en ligne avant la collecte de données.
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un projet de thèse sur le phénomène de distanciation sociale (soi vs. autrui) et la prise de décision en contexte moral.
Cette étude s’incrit dans le projet de recherche plus large Être un.e athlète de haut-niveau et réussir ses études : Variables et processus affectant la santé mentale dont l’objectif est d’examiner l’influence des interactions sport-études sur la santé mentale et physique des étudiant.e.s-athlètes. Nous nous intéressons en particulier aux modulateurs – notamment l’auto-régulation – permettant la récupération (i.e., détachement psychologique) des étudiant.e.s-athlètes quand iels perçoivent un conflit entre leur rôle de sportif et leur rôle d’étudiant.e.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet The Rural-Urban Divide in Europe (RUDE)